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Interview d’Elisabeth Decrey Warner, Presidente Exécutive de l’Appel de Genève

Elisabeth Decrey Warner dirige l’Appel de Genève depuis qu’elle l’a cofondé en 1998. Du statut « d’OVNI » de l’humanitaire à ses débuts, elle en a fait une organisation reconnue dans son domaine, active dans une quinzaine de pays et qui emploie aujourd’hui plus de 40 personnes.

Vous allez prochainement changer de rôle au sein de l’Appel de Genève. Quel sera-t-il ?

Je vais passer de « présidente exécutive », à savoir la direction générale, à « membre du Conseil de Fondation ». Je demeure profondément attachée à Geneva Call et resterai ainsi impliquée dans la vie de l’organisation. L’aventure de l’Appel de Genève ne s’oublie pas, vous savez.

Quelles sont les raisons qui vous ont amenée à cette décision ?

J’ai cofondé l’Appel de Genève il y a bientôt 20 ans et j’en ai toujours été à sa tête. Je pense qu’il est sain,  après une telle période, de laisser la place à de nouvelles idées, de nouvelles perspectives, de nouvelles approches. Il y a un moment où il faut savoir se retirer. Mais vous me connaissez…. Je vais continuer à m’impliquer pour de justes causes et à mettre mon expertise à disposition là où elle pourra être utile.

Comment vous sentez-vous face à ce changement ?

Je dois avouer que cela a été une décision difficile – rien ne me poussait vers la sortie – mais je l’ai prise pour donner toutes ses chances à l’Appel de Genève et avec le sentiment d’avoir contribué à une « success story ». J’y ai vécu des moments merveilleux, passionnants et qui n’ont pas manqué de défis. L’organisation aujourd’hui se porte bien. Elle compte désormais plus de 40 collaborateurs très motivés et engagés, son budget a augmenté de 45% l’année dernière, et les régions et thèmes d’opérations sont en nette augmentation. Et par-dessus tout, la cause que défend l’Appel de Genève – l’engagement des mouvements armés à mieux protéger les populations civiles – est désormais un principe généralement acquis au plan international, ce qui n’était de loin pas le cas au début de notre existence.

Comment voyez-vous le futur de l’Appel de Genève ?

L’Appel de Genève occupe une « niche » unique au monde et doit la développer. Cela ne sera pas toujours facile – comme d’ailleurs cela ne l’a pas toujours été non plus – mais l’organisation doit continuer, sans relâche, à innover et à être pragmatique. Je l’ai toujours dit et redit : il faut savoir partir de la réalité du terrain et des conflits afin de trouver des solutions concrètes et surtout réalistes pour venir en aide aux civils qui paient aujourd’hui le prix fort des guerres.

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